Denise Strawinsky to Boulanger
Sancellemoz
Haute Savoie
April 6, 1939
Dear Mademoiselle,
My father-in-law thanks you very much for your letter of March 15, and you can just imagine
how happy he was at the news that everything is ready concerning the Symphony and again he
thanks you very warmly for all the trouble you have taken and for all the effort you have put into
it. He is still waiting impatiently for Mrs. Bliss’s letter, which has not yet arrived.
I am very happy to be able to give you better news about my father-in-law today. I would not
hide from you that, after arriving here, following the painful misfortunes we have had, we were a
bit frightened to learn of his illness, because the doctor has not hidden from us that he foresaw
the possibility of an operation (either for a pneumothorax or a more serious procedure) if he did
not see rapid progress and then just today (we go to the clinic every week for X-rays). Today, the
doctor saw that the sick lung has cleared up and that he has gained 1.2 kg since our arrival here,
which is an excellent sign. It was hugely important for the doctor to see his natural resistance and
defenses. All of this has given us great confidence and allowed us to consider the future with
greater clarity.
My father-in-law thus thinks he will be able to do his American tour, leaving here in the first half
of January. There is one point that needs clarifying. I have therefore written to Dushkin asking
him to find out what has become of the Copley agency that took over my father-in-law’s
interests.
Dear Mademoiselle, my father-in-law would like to write you personally to tell you again how
grateful he was for all you have done, but he spends these days in bed, resting as much as
possible. One day soon, when he is able to resume his normal work, he will write to you.
With deepest and most respectful friendship,
Denise Strawinsky.
Denise Strawinsky à Boulanger
Sancellemoz
Haute Savoie
jeudi 6 avril 1939
Chère Mademoiselle,
Mon beau-père vous remercie beaucoup pour votre lettre du 15 mars, et vous pouvez penser
combien il a été heureux à la nouvelle que tout est fait au sujet de la Symphonie et il vous
remercie encore très chaleureusement de toute la peine que vous avez prise et de tout le cœur que
vous y avez mis. Il attend avec beaucoup d’impatience la lettre promise de madame Bliss qui
n’est toujours pas arrivée.
Je suis très heureuse de pouvoir aujourd’hui vous donner de meilleurs [sic] nouvelles de mon
beau-père, je ne vous cacherais pas qu’en arrivant ici, après les pénibles malheurs que nous
avons eu[s], nous avons été un peu effrayées du mal que [l’]on lui a découvert, car le docteur ne
nous a pas caché qu’il entrevoyait la possibilité d’une intervention (soit un pneumothorax soit
même une intervention plus grave) s’il ne voyait pas de progrès rapides et voila [sic]
qu’aujourd’hui (nous passons toutes les semaines au servis médical pour être vu à la scopie), le
[poumon malade s’est nettement éclairsi [sic] et il a repris 1kg.200—depuis notre arrivée ici, ce
qui est un indice excellent. C’est vous le pensez bien d’une importance capitale pour le docteur
de voir sa resistance [sic] et sa défense.] docteur, en le passant à la respire, a vu que le poumon
malade s’est nettement éclairé et lui-même a repris 1kg 200 depuis notre arrivée ici ce qui est un
indice excellent—C’était d’une importance capitale pour le docteur de voir sa résistance et sa
défense naturelle. Tout ceci nous a donné une grande confiance et nous a permis d’envisager
avec plus de carté [sic] l’avenir.
Mon beau-père pense donc pouvoir faire sa tournée en Amerique [sic], partir d’ici [1ere] moitié
janvier. Il y a un point qu’il faut qu’il éclaircisse. J’ai d’ailleurs écrit à Dushkine [sic] lui
demandant de le faire. C’est de savoir qu’est devenu l’agence Copley qui a pris en mains les
intérêts de mon beau père.
Chère Mademoiselle mon beau-père voulait vous écrire personnellement pour vous dire encore
combien il vous était reconnaissant pour tout ce que vous avez fait, mais tous ces jours il passe
encore son temps au lit pour se reposer complètement, un de ces tous prochains jours, dès qu’il
reprendra son travail normalement il vous écrira.
Je vous demande de croire, chère Mademoiselle, à ma très respectueuse et profonde sympathie.
Denise Strawinsky.
Denise Stravinsky, Denise Strawinsky, “Chapter 2, 6 April 1939,” Digital Exhibits, accessed December 22, 2024, https://digex.lib.uoguelph.ca/items/show/2289.
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